Désormais à égalité de point avec le SC Braga, le Vitoria SC semble disposé à tenir la concurrence de son grand rival.
40 : c’est le nombre de points qu’affichent le SC Braga et le Vitoria SC au terme de la 21 journée de championnat. Un duel pour les premières places du classement, qui pourrait bien durer jusqu’à la fin de la compétition. Pourtant, le début de saison du Vitoria ne présageait rien d’aussi bon.
Un début de saison agité
Les débuts de championnat se suivent et se ressemblent, du côté de l’Estádio D. Afonso Henriques. Alors que le voisin bracarense semble avoir définitivement pris son envol depuis plusieurs années, en jouant systématiquement les premiers rôles sur la scène nationale, tout en enchaînant les prouesses remarquables en Europe, le Vitoria SC est resté loin des lumières de son rival.
Avec un écart qui s’accroît année après année entre les deux formations voisines, le parcours des Vitorianos en début de saison pouvait présager le pire, et alimenter encore un peu plus le contraste déjà existant entre les deux clubs. Débutant très mal leur campagne européenne, avec une nouvelle élimination aux tours préliminaires de la Ligue Europa Conférence face au NK Celje, le Vitoria SC a rapidement anéanti ses espoirs de devenir le premier club à représenter le Portugal durant la phase de poules de la compétition.
Les Minhotos ont même subi des turbulences sur leur banc, avec notamment la démission de l’emblématique Moreno, après la première journée de Liga Portugal. Parti du club de façon soudaine, l’ancien joueur du Vitoria SC a ensuite été remplacé par le Brésilien Paulo Turra, qui avait également porté les couleurs noires et blanches durant sa carrière de joueur.
Espérant lancer une nouvelle dynamique avec ce changement d’entraîneur, le Vitoria SC a cependant été rapidement contraint de couper court à l’aventure de Paulo Turra sur son banc. Après seulement six rencontres, dont trois défaites, et une décevante élimination en Coupe de la Ligue contre le modesete Tondela, le Brésilien a été remplacé par l’ancien technicien de Vizela, Alvaro Pacheco. Un choix prometteur, qui s’est pour le moment avéré particulièrement judicieux.
L’effet Pacheco
Parti d’Estoril en cours de saison, après une série de quatre mauvais résultats avec les Canarinhos, l’ancien homme fort du FC Vizela, qui avait notamment connu deux montées consécutives avec le club minhoto, a ainsi été choisi pour prendre les rênes du Vitoria SC.
Et Alvaro Pacheco a rapidement su répondre aux attentes. Avec, pour base, un style de jeu attrayant basé sur des attaques rapides, le Portugais s’est affirmé comme l’homme de la situation pour redresser la situation du Vitoria SC. Dans les rangs du club portugais, le technicien de 52 ans compte pas moins de 12 victoires en 18 rencontres, ce qui apparaît comme un bilan particulièrement prometteur pour la suite des événements.
Des résultats satisfaisants qui ont notamment permis à certains éléments de l’effectif de briller. C’est le cas de l’ailier portugais Jota Silva, qui réalise la meilleure saison de sa carrière, avec un total de 10 buts marqués et de 7 passes décisives délivrées depuis le début de l’exercice. Un succès que connaît également Tomas Handel, pur produit de la formation du club, qui a pris une nouvelle dimension dans l’entrejeu de son équipe.
À travers ses méthodes de travail, Alvaro Pacheco a redonné de l’espoir aux supporters noirs et blancs. Ces derniers peuvent désormais croire en un éventuel bras de fer avec l’ennemi juré, le SC Braga. À égalité de points aux quatrième et cinquième positions, les deux clubs du Minho pourraient bien se livrer une guerre sans merci, avec en point d’orgue, un choc qui opposera les deux rivaux à Guimarães le 12 mai prochain, à l’occasion de l’avant-dernière journée de championnat.
Crédit photo : IconSport
Grand amateur de football en général mais surtout de football portugais, Alexis a été baigné dans cette ferveur lusitanienne tout au long de sa jeunesse, entre rires, joie et tristesse. Attiré par le beau jeu et les nouveaux talents, il observe attentivement les différents championnats nationaux : de la Liga Bwin à la III Liga.