Ces joueurs portugais cités dans des punchlines de rap français

Renato rappeurs joueurs portugais

Alors que les rappeurs français adorent intégrer les noms des footballeurs à leurs meilleurs couplets, certains joueurs portugais ont été directement cités.

Le rap et le football font bon ménage. Certains rappeurs sont en effet reconnus comme de véritables amateurs de football, tandis que plusieurs footballeurs, comme c’est le cas de Rafael Leão, se sont quant à eux essayés à la musique urbaine. Retour sur ces quelques phases qui évoquent des personnalités connues (ou pas) du football portugais.

L’argent des footeux portugais

Dans le rap français, l’argent fait partie des thèmes les plus fréquents. Et quand il s’agit de parler de flouze, quoi de mieux qu’une bonne comparaison avec les fortunes parfois indécentes générées par les plus grands footballeurs de la planète ? « Tu veux remplir le frigo, l’oseille de Luis Figo », chantait la Sexion d’Assaut dans « C’est du déjà vu », tandis qu’un autre groupe de rap français, à savoir les Psy 4 de la Rime, évoquait les entrées d’argent d’un autre ailier portugais dans « Crise Nerfs » : « Laisse 100 000 euros en cas, le salaire à Nani. » Dans le son « J’ai besoin de ça », le mythique groupe 113 évoquait la fortune d’un plus gros poisson, en la personne de Cristiano Ronaldo : « J’ai b’soin d’un contrat à 94 millions d’euros comme CR7. » 

Pauleta : Aigles des Açores ou avion ?

Avec Marseille, Paris est l’une des deux places fortes du rap en France. Il n’est donc pas si étonnant de voir les stars du Paris Saint-Germain être régulièrement évoqués dans des couplets de rap. Le mythique Pedro Miguel Pauleta n’échappe pas à cette règle : « J’vole de mes propres ailes, comme l’aigle des Açores Pauleta » nous disait S-Pi en 2015 dans « To Leka », en référence au surnom et à la célébration de l’ancien joueur portugais.

Une référence que le groupe PNL n’a visiblement pas. Ou du moins, celle-ci reste encore très approximative. Dans la musique « Kuta Ubud » de l’album « Deux Frères », le rappeur Ademo prétend « faire l’avion comme Pauleta ». Carton jaune, monsieur Tarik.

Freeze Corleone, spécialiste du foot portugais

Connu pour ses nombreuses polémiques et ses textes particulièrement piquants, le rappeur Freeze Corleone se distingue également par ses nombreuses références footballistiques. Et au sein des quelques millions de joueurs cités à chaque album, il y avait bien plusieurs portugais à ressortir pour cet article.

C’est le cas de João Félix, qui possède apparement une vision du jeu similaire à celle du rappeur, selon les lyrics de son titre Isshin Ashina : « J’ai 98 de vision comme João Félix. » Dans la musique Moissanite avec Ashe 22, Freeze Corleone rend hommage à l’esprit collectif d’un autre international portugais : « Ekip à fond comme Renato », avant de faire une référence à Rafael Leão dans le titre Lamborghini bénie : « J’les soupape et je rigole comme Leão. »

Et l’artiste originaire du 93 ne s’arrête pas là. Puisqu’il a souhaité s’imposer comme le spécialiste du football portugais dans le rap français, Freeze Corleone a voulu marquer les esprits des initiés avec une référence assez improbable. Dans le titre « Bill Clinton », le Big Freeze prétend « dribbler comme Flavio Nazinho », alors que ce jeune latéral gauche portugais évoluait avec la réserve du Sporting au moment de la sortie de la musique. On l’avait pas vu venir.

Attention aux menaces d’Alonz’

Si les joueurs sont souvent cités par les rappeurs, les entraîneurs peuvent également avoir leur instant de lumière dans des textes de rap. Ainsi, dans le titre « Pass dess » avec Ol Kainry, Youssoupha assurait avoir « la dégaine arrogante du coach José Mourinho ».

D’autres artistes peuvent quant à eux se montrer beaucoup plus agressifs, voire menaçants, vis-à-vis des entraîneurs de leurs joueurs favoris. « On va séquestrer Luis Castro, pourquoi Ghilas n’est pas titulaire ? » se questionnait Alonzo dans « Boite à chaussures », à l’époque où son ami Nabil Ghilas évoluait chez les Dragões. Au fond, qu’est-ce-qui différencie les rappeurs de nous autres, supporters ?

Crédit photo : Alessandro Sabattini/Getty Images