En l’espace de trois petites semaines, Gonçalo Feio est passé de grande promesse à épisode brûlant dans les coulisses de l’USL Dunkerque. Arrivé fin juin pour lancer un nouveau cycle en Ligue 2, le technicien portugais a claqué la porte après seulement 23 jours, laissant derrière lui un parfum d’inachevé et des dirigeants déjà à la recherche d’un plan B.
Gonçalo Feio quitte Dunkerque après 23 jours
Pour l’entraîneur de 35 ans, la décision est limpide : “J’ai mes standards et mon éthique de travail. Ce que l’on m’a présenté et ce que j’ai trouvé sur place étaient deux mondes différents. J’ai préféré résilier immédiatement”, a-t-il confié à l’agence Lusa. Sans demander la moindre compensation salariale, Gonçalo Feio s’est retiré d’un projet qu’il jugeait incompatible avec ses ambitions.
“Je reste en bons termes avec le club et le directeur sportif, mais nous n’avons pas le même niveau d’exigence sur plusieurs plans. Je préfère attendre un projet qui corresponde à mon ambition.”
Une rupture brutale et des tensions internes
Du côté de Dunkerque, le discours est tout autre. Selon plusieurs témoignages relayés par L’Équipe, la préparation estivale s’est déroulée dans un climat “toxique” et “anxiogène”, marqué par des désaccords entre Gonçalo Feio et son entourage. “Nous savions que Gonçalo était passionné et sanguin. Il avait accepté un pacte moral autour de l’unité et de l’humilité. J’ai voulu croire en lui. Cela m’a donné tort”, admet aujourd’hui Demba Ba, directeur sportif du club nordiste.
La fracture entre les ambitions de l’entraîneur et les moyens du club semble avoir été rapide et irréversible. Gonçalo Feio, de son côté, préfère rester fidèle à sa ligne directrice : “Le projet n’avait pas la même ambition que moi. C’était une décision difficile mais nécessaire.”
Gonçalo Feio en quête d’un nouveau projet ?
Figure montante des entraîneurs portugais, Gonçalo Feio avait brillé avec le Legia Varsovie la saison passée, remportant la Coupe de Pologne et atteignant les quarts de finale de la Ligue Conférence. Son passage express à Dunkerque laisse un goût amer aux observateurs qui espéraient voir le technicien portugais de 35 ans prendre la suite de son compatriote Luis Castro.
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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