L’histoire aurait pu être bien différente pour Rafael Leão. Avant de devenir l’un des visages du Milan AC et une pièce importante de la sélection portugaise, l’attaquant avait signé… au Benfica. Mais il n’a jamais eu l’occasion d’y faire un seul entraînement. Dans le podcast SayLessGlobal, publié dimanche, Rafael Leão est revenu sur cet épisode méconnu de son enfance.
Une promesse non tenue
À seulement huit ans, le jeune prodige avait impressionné les foules lors d’un tournoi où participaient le Benfica et le Sporting. Convaincu de son talent, le club lisboète lui a proposé d’intégrer ses écoles de formation. Sa famille, supportrice des Águias, avaient alors accepté avec enthousiasme.
Cependant, un problème logistique a tout fait basculer. « Mon père n’avait pas de voiture. Le Benfica a dit qu’ils avaient une navette pour venir me chercher à l’école et m’emmener aux entraînements », raconte Leão. Mais la fameuse navette n’est jamais venue. « J’ai attendu… Le premier jour, rien. Le deuxième, pareil. Une semaine a passé. J’ai commencé à pleurer », confie l’attaquant.
Le choix du Sporting
Face à cette situation, la famille Leão se tourne alors vers le Sporting, où le jeune Rafael finira par éclore, avant de rejoindre le LOSC puis le Milan AC, où il s’est imposé comme l’un des meilleurs ailiers d’Europe.
Le joueur n’oublie pas pour autant l’anecdote : « Je n’ai même pas fait un seul entraînement au Benfica », sourit-il aujourd’hui. L’histoire a même ressurgi récemment. « Mon père m’a dit qu’il avait parlé avec Rui Costa (actuel président du Benfica). Ils ont ri de ça. Rui Costa lui a dit : “Je m’excuse pour ce qui est arrivé à ton fils, de ne pas l’avoir cherché…” », rapporte Leão. Un épisode qui aurait pu changer le destin du joueur… et celui du Benfica.
Crédit photo : Charles McQuillan/Getty Images
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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