À 36 ans, Vasco Botelho da Costa est déjà un nom reconnu dans le football portugais. Actuellement entraîneur du Moreirense, qui évolue en Liga Portugal, il incarne la réussite d’un parcours atypique et d’une ascension fulgurante dans le monde du football. Parti des divisions inférieures et des bancs de formation, il a su grimper progressivement pour atteindre l’élite, sans jamais oublier ses racines et l’importance de l’humilité. Lors du Portugal Football Summit, il a partagé les moments clés de son parcours, les leçons qu’il en a tirées, et ses visions du rôle d’entraîneur dans le football moderne.
Un départ humble dans les divisions amateurs du Portugal
Le début de carrière de Vasco Botelho da Costa, loin des projecteurs des grands clubs, est l’histoire d’un homme qui a appris les bases du métier à travers des années de travail dans l’anonymat. « Je viens d’un club qui avait la réalité du football amateur, où j’ai commencé à entraîner à l’âge de 17 ans », raconte-t-il avec une certaine nostalgie. Son aventure dans le monde du football a débuté à Cascais, où il a d’abord joué avant d’être invité à aider à la formation des plus jeunes.
« Je pensais initialement à une carrière en ingénierie mécanique, mais le football a pris une place de plus en plus centrale dans ma vie. À 17 ans, je suis devenu assistant d’entraîneur dans un club de district, un environnement modeste, mais formateur », confie Vasco, expliquant que ce fut là que le « bichinho » du football (le virus du foot) a réellement pris. Il a passé dix ans dans ces divisions inférieures, un « hobby » qui s’est progressivement transformé en un projet de vie.
Un tournant décisif à l’Estoril Praia
À 27 ans, un tournant majeur survient dans la carrière de Botelho da Costa. Grâce à son ami d’enfance, Hugo Leal, il se fait remarquer et rejoint le club de formation de l’Estoril Praia. C’est ici que sa carrière prend un virage plus sérieux et commence à se structurer vers le professionnalisme. « C’est là que tout a changé. J’ai commencé à être plus visible, à côtoyer des gens du haut niveau et à comprendre les exigences du football professionnel », explique-t-il.
C’est au Estoril Praia, avec ses premières responsabilités dans la formation, que le jeune entraîneur a affiné sa vision et son approche du jeu. Cette expérience a été cruciale pour l’élargir sa compréhension du sport, de la gestion d’un groupe et des défis d’un entraîneur à différents niveaux de compétition.
La clé du succès : l’humilité et la cohésion de groupe
Aujourd’hui entraîneur dans l’élite, Vasco Botelho da Costa ne cache pas qu’une grande partie de sa réussite repose sur des valeurs humaines essentielles : l’humilité, la confiance et la cohésion. « La première qualité d’un entraîneur, c’est de savoir rassembler son groupe, de créer une dynamique où chaque membre de l’équipe, du staff au président, travaille dans la même direction », affirme-t-il.
Il ajoute que cette capacité à fédérer et à maintenir une harmonie au sein du club est primordiale, tant sur le plan humain que sur le plan sportif. « Un entraîneur seul ne peut rien faire, il doit toujours être entouré. La réussite vient de l’adhésion de tout le groupe à un projet commun », insiste-t-il.
L’importance de l’adaptation et de la technologie
Le football moderne, bien que plus axé sur l’analyse et la stratégie, ne déconnecte pas les entraîneurs de leur devoir de maintenir une approche humaine. Vasco Botelho da Costa l’a bien compris : « Il faut savoir utiliser la technologie, mais sans se laisser submerger. Aujourd’hui, l’entraîneur est noyé sous les informations. Il doit apprendre à trier, à se concentrer sur ce qui est essentiel. »
En partageant son expérience, Vasco explique qu’il accorde une grande importance à l’évolution technologique, tout en mettant un point d’honneur à préserver une relation directe et humaine avec ses joueurs. « Les outils sont là pour faciliter notre travail, mais l’entraîneur reste avant tout un guide humain. La confiance en soi, la gestion du groupe et la capacité à faire face aux imprévus sont des éléments essentiels », conclut-il.
Un avenir prometteur
À 36 ans, Vasco Botelho da Costa fait figure de modèle pour de nombreux jeunes entraîneurs portugais. Son parcours, marqué par la persévérance, l’humilité et une profonde passion pour le football, montre qu’il est possible de partir de loin pour atteindre le sommet. Son rôle à Moreirense, où il manage avec succès un club de Liga Portugal, est le résultat d’années de travail acharné et de progression continue.
Aujourd’hui, l’entraîneur du Moreirense regarde l’avenir avec optimisme. Il sait que son parcours est loin d’être terminé et qu’il a encore beaucoup à apporter au football portugais. « Chaque année est une nouvelle chance d’apprendre, de m’améliorer et de guider mes joueurs vers la réussite », conclut Vasco, tout en affichant une détermination sans faille pour les défis à venir.
En somme, Vasco Botelho da Costa incarne l’exemple parfait du parcours d’un entraîneur qui, parti du bas, est arrivé au sommet grâce à un travail constant et une gestion humaine irréprochable. À 36 ans, il n’est pas seulement l’entraîneur du Moreirense : il est un modèle pour toute une génération de jeunes coachs au Portugal.
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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