La pression monte encore autour de Ruben Amorim. Arrivé à Manchester United en novembre 2024 pour succéder à Erik ten Hag, l’entraîneur portugais vit des débuts cauchemardesques en Angleterre. Après seulement sept points pris lors des six premiers matchs de Premier League et une élimination humiliante en Coupe de la Ligue contre Grimsby, pensionnaire de quatrième division, son avenir semble de plus en plus incertain.
« Le prix à payer pour ce métier »
Dans ce contexte tendu, c’est sa femme, Maria João, qui a pris la parole auprès de Prime Video Sport. Elle a révélé le poids psychologique des critiques incessantes et des abus subis par son mari : « Ruben enchaine les nuits blanches depuis qu’il est arrivé en Angleterre. Ce n’est jamais facile. Les gens doivent comprendre cela. Nous sommes déçus par les abus qu’il reçoit. Je lui ai demandé si tout cela en valait la peine, il m’a répondu que c’était le prix à payer pour ce métier. »
Les chiffres ne jouent pas en faveur de l’ancien coach du Sporting. Avec moins de 37 % de victoires depuis sa nomination et une 15e place finale en 2024-25, Amorim détient l’un des plus mauvais bilans de l’histoire moderne du club. Une situation qui contraste fortement avec son parcours à Lisbonne, où il avait remporté plusieurs trophées, dont deux championnats, et fait éclore des talents comme Viktor Gyökeres.
À 40 ans, Ruben Amorim se trouve donc dans une position délicate. Les prochaines semaines pourraient s’avérer décisives : si les résultats ne s’améliorent pas rapidement, le technicien portugais pourrait être remercié dès le mois d’octobre. En attendant, son entourage en subit également les conséquences, témoignant de la pression colossale qui accompagne le banc de Manchester United.
Crédit photo : Carl Recine/Getty Images
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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