Dans la foulée du transfert de Ruben Dias à Manchester City, l’ancien défenseur central de Porto, Nicolas Otamendi, rejoint Benfica.
Il s’agit peut-être là de la dernière recrue du mercato de Benfica. Comme annoncé depuis plusieurs jours, Nicolas Otamendi a été transféré dans le club lisboète suite à l’accord entre Benfica et Manchester City concernant le recrutement de Ruben Dias. D’après le communiqué officiel publié par le club lisboète, l’international argentin a posé ses bagages dans la capitale portugaise contre un chèque de 15 millions d’euros.
Un retour au Portugal contesté
Et l’arrivée de Nicolas Otamendi à Benfica n’a laissé personne indifférent. Pour cause, l’ancien joueur de Valence a passé quatre saisons sous les couleurs du grand rival, le FC Porto, entre 2010 et 2014. Et si le défenseur central argentin a tout de même contribué aux conquêtes de trois titres de champion du Portugal et d’une Ligue Europa avec Porto, les supporters des Dragões lui reprochent, aujourd’hui, sa trahison vis-à-vis de l’institution.
Mais les supporters de Porto ne sont pas les seuls à contester le retour d’Otamendi en terre portugaise. Une majeure partie des fans de Benfica sont également très réticents à l’idée d’accueillir un ancien joueur de Porto dans leurs rangs. Si on ajoute à cela les performances très moyennes de l’Argentin ces dernières saisons, ainsi que le fait que ce transfert implique le départ de l’un des chouchous du public, cela provoque naturellement une vague de commentaires toujours plus véhéments des fans des Aigles, notamment sur les réseaux sociaux.
Dans ce contexte si particulier, la mesure qui consiste à effectuer les matchs à huis clos en raison de la crise sanitaire apparaît comme la meilleure chose qui pouvait arriver à Nicolas Otamendi, pour accompagner ce transfert qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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