Ce mardi soir, Rui Costa est revenu publiquement sur plusieurs points importants du mercato estival du Benfica. Le président du club lisboète a notamment évoqué le cas de l’attaquant Gonçalo Ramos, parti rejoindre le Paris Saint-Germain sous la forme d’un prêt avec option d’achat.
Toute la vérité, rien que la vérité : telle était la formule qui aurait pu s’appliquer à la récente intervention de Rui Costa. Comme il en a pris l’habitude, le président du Benfica s’est livré publiquement pour aborder en détail quelques points importants du mercato estival de son équipe.
S’il en a profité pour donner quelques précisions sur l’arrivée d’Angel Di Maria ou sur la gestion du jeune Andreas Schjelderup, l’ancien numéro 10 des Aigles a également révélé les détails de l’opération qui a récemment mené son désormais ex-joueur, Gonçalo Ramos, au Paris Saint-Germain.
L’option d’achat est bel et bien « obligatoire »
S’il a rejoint les rangs parisiens sous la forme d’un prêt, Gonçalo Ramos ne devrait pas revenir au Benfica. Du mois, pas de sitôt. Au cours de son intervention, Rui Costa a assuré qu’il s’agissait bel et bien d’un prêt avec une option d’achat obligatoire. Pour le PSG, il s’agirait donc d’une volonté de détourner le fair-play financier, plutôt que de réduire les risques d’un investissement onéreux.
« C’est un prêt avec une obligation d’achat, ce qui s’explique par la situation du Paris Saint-Germain vis-à-vis du fair-play financier. Rien ne change pour nous, la valeur que nous voulions obtenir avec la vente de Gonçalo est là, dans son intégralité. Cela ne change rien sur le plan financier, même si pour le moment, cela est toujours considéré comme un prêt », a assuré le président du Benfica au sujet du départ de son désormais ex-attaquant, Gonçalo Ramos.
Une question de timing ?
Si le départ de Gonçalo Ramos a été acté dès le début du mois d’août, bon nombre de supporters du Benfica espéraient le voir évoluer une dernière fois le 9 août dernier, à l’occasion de la finale de la Supercoupe face à Porto. Au désarroi des fidèles de l’Estadio da Luz, l’avant-centre a finalement été officialisé par le Paris Saint-Germain quelques jours avant la rencontre, et n’a donc pas pu prendre part au premier titre de la saison de son club formateur.
Selon les propos de Rui Costa, il ne pouvait en être autrement. « Personne ne choisit le moment d’une transaction. Évidemment, quand l’offre est arrivée, il y a eu une première tentative pour tenter de la repousser jusqu’à la Supercoupe, mais à partir du moment où les négociations sont en cours et que le joueur est déjà en possession de la proposition du futur club, il ne faut plus compter sur lui. Toute l’expérience que j’ai dans le football me dit que cela ne vaut plus la peine de compter sur un joueur se trouvant dans cette situation », a-t-il déclaré avant d’enchaîner : « C’est une idée romantique de penser qu’un joueur qui a un contrat à signer, avec des montants que nous pouvons tous imaginer, serait apte à rester une semaine ou dix jours supplémentaires pour disputer une finale, avec toute l’implication que ça comporte. (…) Je peux vous garantir que Gonçalo n’avait plus la tête à la Supercoupe, qui a été préparée à l’avance, sans lui. C’est légitime et tout à fait normal qu’il ne soit plus dans les meilleures conditions et ne souhaite pas prendre ce risque. C’était une idée romantique, pas une idée objective. Et nous nous devons de rester très objectifs. »
Crédit photo : IconSport
Passionné par l’équipe nationale portugaise et ses équipes jeunes, Alex Félix écrit sur le site Trivela.fr depuis le début de l’année 2022. Des U16 aux U21 en passant par la Youth League, la formation à la portugaise n’a pas de secret pour lui.
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