Ce mardi matin, William Carvalho a été entendu par les autorités après avoir fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle, pour des faits qui remonteraient au mois d’août dernier.
C’est l’affaire qui secoue actuellement le football portugais. Fort de 80 apparitions avec la Seleção, William Carvalho est actuellement au coeur d’une affaire de moeurs pour le moins inhabituel. En effet, le milieu de terrain du Betis est accusé d’avoir agressé sexuellement une femme de 30 ans, dans un hôtel situé à Séville, ville où le joueur évolue depuis plusieurs saisons.
Deux versions s’opposent
C’est donc le 9 août dernier, à l’hôtel Torre Sevilla, que les faits se seraient déroulés. Selon la plaignante, une femme de 30 ans basée à Ibiza, William Carvalho aurait profité d’une soirée passée entre un restaurant et une boite de nuit pour la droguer, puis l’agresser sexuellement. S’étant réveillée avec peu de souvenirs de la veille, mais plusieurs blessures apparentes sur l’ensemble de son corps, la plaignante a assuré, dans sa plainte déposée le 16 août, avoir été frappée par le joueur, qui l’aurait également forcé à lui faire une fellation.
Une version bien loin de celle définie par William Carvalho ce mardi, alors qu’il était attendu devant le Tribunal d’Instruction numéro 9 de Séville. Si le joueur de 31 ans a, selon le Diario de Sevilla, reconnu avoir déjà eu des rapports sexuels avec la plaignante, le milieu de terrain du Betis a assuré que, contrairement aux dires de cette dernière, il s’agissait de la seconde fois qu’il l’a fréquentait. Le Portugais aurait, selon lui, eu une première relation sexuelle consentie avec la plaignante à Ibiza, où elle réside, avant de la retrouver un mois plus tard à Séville pour un deuxième rapport consenti.
Le Portugais a également précisé qu’il n’avait, ensuite, plus souhaité donner de nouvelles à sa partenaire de la soirée, malgré les multiples sollicitations de cette dernière.
William Carvalho s’explique
Mais alors, qu’est-ce qui peut expliquer les multiples blessures aperçues sur le corps de l’Ibicenca ? Selon William Carvalho, cette dernière, qu’il aurait selon lui connu par l’intermédiaire d’une amie commune, se serait foulée la cheville durant la soirée passée ensemble en boite de nuit. Une blessure avérée, que la plaignante a décrite comme l’une des preuves de la supposée violence exercée par William Carvalho, une fois arrivé à l’hôtel.
Toujours selon les informations du Diario de Sevilla, le joueur n’aurait pas été en mesure de présenter certains messages Whatsapp échangés avec la plaignante, que celle-ci a pourtant dévoilé lors de sa plainte. Pour cause : William Carvalho a assuré avoir supprimé les preuves de cette relation extra-conjugale alors qu’il était, à l’époque, encore officiellement marié à sa désormais ex-femme, Rita Mendes.
Après environ une heure passée au tribunal, l’international portugais est sorti de l’audience sans qu’aucune mesure ne soit prise à son encontre. Dans ces conditions, William Carvalho, qui pourrait quitter le Betis pour rejoindre le Besiktas dans les prochains jours, devrait, a priori, pouvoir poursuivre sa carrière sans contrainte.
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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