Alors que l’équipe nationale du Portugal a officiellement lancé sa campagne de préparation pour l’Euro 2024, nous avons analysé le temps de jeu accordé à chaque joueur pour déterminer une liste potentielle de 23 joueurs, en vue de l’événement à venir.
Il s’agissait de la dernière occasion, pour le groupe portugais, de s’illustrer avant l’annonce de la liste pour l’Euro 2024. Ce mardi, Roberto Martinez a bouclé une série de douze rencontres sur le banc de la Seleção avec une première défaite sur la pelouse de la Slovénie (2-0). Un lot de douze matchs sur lesquels le sélectionneur portugais va inévitablement se baser pour concocter la liste définitive, qu’il dévoilera la 20 mai prochain.
De nombreux choix à effectuer
Pour l’heure, Roberto Martinez a gardé ses futurs choix pour lui. Si plusieurs internationaux, comme le capitaine Cristiano Ronaldo ou encore le meneur de jeu Bruno Fernandes, vont inévitablement en être, les doutes subsistent à d’autres postes tant les options sont nombreuses dans les rangs portugais.
Nous avons ainsi analysé le temps de jeu accordé à chaque joueur utilisé au cours des douze premières rencontres dirigées par Roberto Martinez, pour désigner une liste potentielle de 23 joueurs. Loin d’être fiable, cette méthode peut tout de même dévoiler quelques tendances concernant les préférences du sélectionneur portugais selon les différentes positions.
Un trio déjà trouvé dans les buts
Sans grande surprise, Roberto Martinez va très probablement rester dans la continuité de ce qu’il propose depuis le début de son mandat concernant les gardiens de buts. À l’image de son prédécesseur Fernando Santos, le sélectionneur portugais voit en Diogo Costa son numéro 1, tandis que Rui Patricio, puis José Sa devraient le suppléer.
Systématiquement convoqués depuis l’arrivée de Roberto Martinez, les trois gardiens de but ont même tous obtenu du temps de jeu au cours de cette dernière année.
Ruben Dias, homme de base en défense
Avec 900 minutes disputées, Ruben Dias est le deuxième joueur le plus utilisé de l’ère Roberto Martinez. Un temps de jeu conséquent qui ne trompe pas sur les intentions du sélectionneur portugais vis-à-vis du joueur de Manchester City, considéré comme l’un des cadres de son équipe. Outre l’ancien joueur du Benfica, les trois joueurs les plus utilisés par le sélectionneur portugais en défense centrale sont Antonio Silva, Danilo Pereira et Gonçalo Inacio.
Un quatuor solide, duquel est exclu un certain Pepe, apparu durant seulement 180 minutes sur les 12 dernières rencontres de la Seleção. Souvent blessé, le quarantenaire ne figure donc pas dans cette liste potentielle, mais devrait, pour autant, bel et bien avoir sa place dans la liste finale, si sa condition physique venait à lui permettre une participation à un dernier Euro.
Sur les ailes, ce sont respectivement João Cancelo, Diogo Dalot, Raphaël Guerreiro et Nelson Semedo qui ont obtenu le plus de temps de jeu depuis le début de l’ère Roberto Martinez. S’il n’a joué que 135 minutes sous les ordres du sélectionneur portugais, en raison notamment d’une longue absence due à une blessure à la cuisse, Nuno Mendes pourrait également faire partie des options sélectionnées pour la liste finale.
L’indéboulonnable Bruno Fernandes et les autres
Dans l’entrejeu, Roberto Martinez basera très probablement son système tactique autour de son maître à jouer, en la personne de Bruno Fernandes. Avec 934 minutes disputées au compteur, le Mancunien est inévitablement le joueur le plus utilisé par le sélectionneur portugais depuis son arrivée sur le banc de la Seleção.
Cinquième joueur le plus sollicité, Bernardo Silva va également occuper une place dans la liste du Portugal pour l’Euro 2024, au même titre que João Palhinha, également très utilisé par Roberto Martinez au cours des derniers mois. Les doutes subsistent cependant concernant le nom des autres milieux de terrain qui accompagneront ce trio gagnant.
Si on se fie au temps de jeu accordé à chaque joueur sur les 12 dernières rencontres internationales, c’est Ruben Neves, Otavio et Vitinha qui prendraient part au voyage en Allemagne. Très peu utilisés par Roberto Martinez, Matheus Nunes et João Neves ne seraient donc pas de la partie.
Une attaque qui se dessine
Aux avant-postes aussi, le temps de jeu de chaque joueur s’avère être révélateur. Sans trop de surprises, c’est Cristiano Ronaldo qui, avec 816 minutes passées sur les prés, a été le plus sollicité par le sélectionneur actuel. Aligné à ses côtés ce mardi contre la Slovénie, João Félix a également été très utilisé par le sélectionneur portugais, et devrait ainsi occuper une place de choix dans la liste finale de Roberto Martinez.
Son principal concurrent, à savoir Rafael Leão, arrive quant à lui en troisième position dans la hiérarchie des attaquants avec 442 minutes passées sur les terrains, soit une centaine de plus que Gonçalo Ramos, qui devrait également être appelé. Forfait pour la dernière fenêtre internationale avant l’Euro, Diogo Jota a quant à lui disputé pas moins de 214 minutes sous les ordres de Roberto Martinez et pourrait ainsi compléter l’attaque portugaise avec Ricardo Horta, qui devance son coéquipier Bruma, Pedro Neto, Francisco Conceição et Jota Silva en terme de temps de jeu en sélection.
La liste potentielle du Portugal selon le temps de jeu des joueurs
Gardiens : Diogo Costa (720), Rui Patricio (270), José Sa (90).
Défenseurs centraux : Ruben Dias (900), Danilo Pereira (586), Antonio Silva (538), Gonçalo Inacio (473).
Défenseurs latéraux : João Cancelo (782), Diogo Dalot (630), Raphaël Guerreiro (218), Nelson Semedo (182).
Milieux : Bruno Fernandes (934), Bernardo Silva (768), João Palhinha (620), Ruben Neves (352), Otavio (275), Vitinha (220).
Attaquants : Cristiano Ronaldo (816), João Félix (601), Rafael Leão (442), Gonçalo Ramos (337), Diogo Jota (214), Ricardo Horta (87).
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.