SL Benfica : Roger Schmidt et le malaise Marcos Leonardo

Depuis le début de la saison et le départ de Gonçalo Ramos au Paris Saint-Germain, le SL Benfica peine à trouver sa référence offensive. Au sein d’un trio d’avants-centre peu prolifique, Marcos Leonardo semble se démarquer, sans pour autant bénéficier de la confiance de son entraîneur Roger Schmidt.

Il semble bien loin, le Benfica qui est venu s’emparer de son 38e titre de champion du Portugal la saison passée. Nettement moins bien organisée, tant pour attaquer que lorsqu’il s’agit de récupérer le cuir, l’équipe lisboète connaît une saison plutôt médiocre à tous les niveaux.

Des performances en-deçà en championnat, couplée d’une élimination décevante lors de la phase de poules de la Ligue des Champions, qui s’expliquent notamment par les difficultés qu’éprouve l’équipe à terminer ses actions. Pour l’heure, aucun des trois avants-centre du SL Benfica n’a inscrit plus de 10 buts toutes compétitions confondues, depuis le début de l’exercice.

La panne sèche en attaque

Arthur Cabral et Casper Tengstedt : tels sont les deux noms qui se partagent généralement la pointe de l’attaque des Encarnados depuis le départ de Petar Musa cet hiver. Deux profils bien différents, qui disposent tout de même d’une caractéristique commune ; à savoir, leurs difficultés à répondre aux attentes placées en eux.

Arrivé en provenance de la Fiorentina dans l’espoir de remplacer le serial buteur Gonçalo Ramos, parti au Paris Saint-Germain après une saison à 27 buts marqués, Arthur Cabral n’a trouvé le chemin des filets qu’à 10 reprises cette saison. La moitié seulement, en championnat. Des statistiques très décevantes, qui ne lui permettent pas de jouer dans la même cour que Viktor Gyokëres du Sporting (22 buts en Liga), Simon Banza de Braga, (21 buts en Liga), et autres Rafa Mujica d’Arouca (19 buts en Liga).

Et si le total de 10 buts toutes compétitions confondues marqués par Arthur Cabral peut faire sourire, que dire de l’efficacité affichée par l’autre numéro 9 du SL Benfica, en la personne de Casper Tengstedt ? Disposant d’un profil bien plus altruiste, le Danois de 23 ans n’a cependant trouvé le chemin des filets qu’à 3 reprises en 28 apparitions (15 en tant que titulaire), ce qui reste affligeant pour un joueur évoluant dans cette position.

L’injustice Marcos Leonardo ?

Face aux difficultés rencontrées par les deux avants-centre cités précédemment, il convient de s’intéresser à une troisième option. Cet hiver, suite à la perte de Petar Musa, parti rejoindre le FC Dallas en cours de saison, le SL Benfica a jeté son dévolu sur la jeune promesse du football brésilien, Marcos Leonardo.

Fort d’une longue expérience au Santos FC, le talent de 20 ans n’a pas mis bien longtemps avant de s’acclimater au football portugais. Au cours de ses deux premières apparitions sous le maillot rouge, le natif d’Itapetinga a scoré à deux reprises, ce qui laissait alors entrevoir de nouvelles opportunités à venir. Mais il n’en est rien. Trois mois après son arrivée, Marcos Leonardo ne compte que 3 petites titularisations sur 22 possibles au Benfica, avec qui il a tout de même marqué 5 fois, soit un but toutes les 71 minutes toutes compétitions confondues.

Les difficultés répétées des uns, et le manque d’opportunités d’un autre. Un non-sens, pour beaucoup de supporters du Benfica, qui peinent à comprendre le traitement réservé par Roger Schmidt au numéro 36 brésilien. Laissé sur le banc durant toute la rencontre qui opposait les Aigles à Moreirense ce week-end (3-0), Marcos Leonardo ne devrait pas bénéficier de bien plus de considération de la part de son entraîneur, à l’occasion du quart de finale retour de Ligue Europa, prévu ce jeudi à Marseille. Une situation pesante, qui rajoute encore un peu plus de distance entre le public de l’Estadio da Luz et l’entraîneur allemand, toujours sur la sellette à l’approche d’échéances majeures.

Crédit photo : IconSport

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