C’est le premier grand rendez-vous tennis de la saison, l’Open d’Australie vient de se terminer avec la victoire de Jannik Sinner dans le tableau masculin. Pour le premier Grand Chelem de l’année, les joueurs portugais ont réalisé de belles performances.
Des jeunes qui poussent
Cette édition 2025 est celle des premières fois pour les deux pépites du tennis portugais : Henrique Rocha et Jaime Faria. Le premier, tout juste âgé de 20 ans, a réussi à atteindre le troisième tour des qualifications, en battant notamment le Hongrois Marton Fucsovics, ancien top 31 au classement ATP et habitué des tournois du Grand Chelem. Malheureusement pour le natif de Porto, son parcours s’arrête à un tour du tableau final après une défaite contre l’Italien Matteo Gigante, 6-4, 7-5.
Pour Jaime Faria, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas fait le voyage à Melbourne pour rien. Le droitier d’1m88 a réussi à intégrer le tableau final après avoir évincé Gijs Brouwer au premier tour (6-4, 6-3), le local Dane Sweeny (6-2, 6-2) et enfin Mark Lajal (6-4, 2-6, 6-4). Une performance pour le Lisboète qui participait à son premier tournoi du Grand Chelem. Puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Faria a passé le premier tour face à Pavel Kotov (top 97) en réalisant un match propre pour gagner en trois sets (6-1, 6-1, 7-5).
Au second tour, son adversaire était Novak Djokovic, un obstacle trop haut pour le Portugais de 21 ans. Malgré une très belle prestation contre l’une des légendes du tennis, notamment en prenant un set contre le multiple vainqueur de Grand Chelem (24 titres), Jaime Faria est sorti la tête haute (1-6, 7-6, 3-6, 2-6). Des performances qui laissent entrevoir de belles perspectives d’avenir. Avec ses performances dans le Grand Chelem australien, Faria gagne 16 places au classement, se retrouvant juste aux portes du top 100 (109). Pour Rocha, ce sont 13 places de gagnées, passant de la 174e à la 161e place au classement ATP.
Nuno Borges, patron du tennis portugais
S’il y a bien un nom à retenir chez les tennismen portugais, c’est celui de Nuno Borges. Classé 33e avant l’Open d’Australie, le natif de Maia a réalisé un bon parcours dans un tournoi qu’il apprécie (en 2024, il avait atteint les huitièmes de finale). Au premier tour, c’est le Français Alexandre Muller qui tombe face au numéro 1 portugais (6-7, 6-3, 6-2, 7-5). Le match suivant est un duel contre Jordan Thompson. Dans un match à sens unique (6-3, 6-2, 6-4), le Portugais évite le piège contre un local.
Comme pour Faria, Nuno Borges est tombé sur un mur. C’est Carlos Alcaraz qui s’est dressé face à lui. L’Espagnol, numéro 3 mondial et déjà quadruple vainqueur de Grand Chelem à seulement 21 ans, est sorti gagnant de ce duel (2-6, 4-6, 7-6, 2-6). Le protégé de Rui Machado n’a pas démérité, réalisant même l’un des points du tournoi .
Mais Nuno Borges n’est pas seulement un joueur de simple. Avec Francisco Cabral, il forme une paire solide. Sur cet Open d’Australie, les deux joueurs se sont hissés jusqu’en quarts de finale, un record pour les deux Portugais. Ils n’ont perdu que de peu contre la paire italienne Simone Bolelli et Andrea Vavassori (6-4, 7-6), qui ira jusqu’en finale.
Malgré de belles performances, Nuno Borges perd quelques places au classement (de la 33e à la 37e place). Il lui reste encore du chemin à parcourir pour rattraper la légende portugaise João Sousa, qui avait atteint la 28e place, un record encore inégalé pour un tennisman portugais.
Passionné par le sport portugais et plus particulièrement par le football, je suis assidûment la Liga portugaise, la sélection nationale, ainsi que les joueurs et entraîneurs portugais évoluant dans les différents championnats européens.
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