Suite au match Vitoria – Porto qui a fait couler beaucoup d’encre au mois de février dernier, la Fédération Portugaise de Football a décidé d’infliger, entre autres, une amende de 714€ au Vitoria SC pour le « comportement incorrect » de ses supporters.
On s’en souvient. Le 16 février dernier, à l’occasion du match entre le Vitoria SC et le FC Porto, l’avant-centre Moussa Marega avait pris la décision de quitter le terrain après avoir été victime d’insultes racistes de la part de certains supporters présents dans le stade.
Un peu moins d’un mois plus tard, ce mercredi matin, la Fédération Portugaise de Football a publié un rapport indiquant l’attribution, entre autres, d’une amende de 714€ au Vitoria SC, en raison du mauvais comportement de ses supporters durant la rencontre. Cependant, le rapport n’évoque, en aucun cas, un comportement raciste de ces derniers. En réalité, cette amende de 714€ vise à sanctionner le club pour d’autres faits qui se sont déroulés dans les tribunes ce soir-là
- un chant « Marega, vas te faire e***** », entendu à la 16e minute de la deuxième mi-temps de la rencontre.
- des insultes « Fils de p*** », entendues aux 20e, 28e, 30e et 42e minutes de la seconde période, à l’encontre du gardien de Porto, Agustin Marchesin.
- plusieurs chants insultants à destination de la Ligue.
D’autre part, le Vitoria SC a également été condamné à une amende de près de 18 000 € en raison de l’utilisation d’engins pyrotechniques et des nombreux jets de sièges de la part des supporters du club, constatés durant la rencontre.
En ce qui concerne les actes racistes qui ont poussé Moussa Marega à quitter le terrain avant le coup de sifflet final, la Fédération Portugaise de Football a confirmé l’ouverture d’une enquête.
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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