Après le match nul de son équipe à domicile contre le Stade de Reims ce lundi, Paulo Fonseca est revenu sur l’attitude « décevante » des supporters lillois.
Une fois encore, le LOSC n’a pas obtenu le résultat qu’il espérait. Septième de Ligue 1 au terme de la 17e journée, l’équipe nordiste a de nouveau cédé des points ce lundi, sur sa pelouse face au Stade de Reims (1-1). Auteurs de l’ouverture du score par l’intermédiaire de Jonathan David, les Lillois ont ensuite été remontés au score par leur adversaire, qui a égalisé grâce à Jens Cajuste. Mais outre ces faits de matchs qui se sont déroulés sur le rectangle vert, c’est le comportement d’une partie des supporters en tribune qui a irrité l’entraîneur portugais.
Paulo Fonseca s’en prend aux supporters
Si le LOSC version Paulo Fonseca a la réputation d’être une équipe joueuse et portée vers l’offensive, la façon de jouer du Portugais et les résultats qui en découlent ne semblent pas satisfaire l’ensemble du public lillois. Durant la rencontre, de nombreux sifflets sont descendus des travées du stade Pierre Mauroy de Lille, de la part des supporters venus exprimer leur mécontentement.
Une situation qui n’a pas plu à l’ancien coach de l’AS Roma, très clair à ce sujet lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match. « Je dois vous avouer quelque chose, je suis un peu déçu. Enfin non, je suis très déçu par nos supporters. Parce que jusqu’à présent, ils ont toujours soutenu l’équipe, et aujourd’hui ils ont fait le contraire quand l’équipe avait besoin d’eux », a lancé Paulo Fonseca.
Sur la sellette ?
Dans la foulée, l’entraîneur portugais a tenu à clarifier les choses au sujet de ses exigences envers ses joueurs, et du traitement réservé à ces derniers par les supporters présents au stade. « Ce n’est pas correct. Si ils jouent comme ça, c’est parce que je le veux. Les joueurs jouent de cette façon parce qu’on s’entraîne pour jouer de cette façon. Si quelqu’un est coupable, c’est moi. Si les supporters veulent protester, qu’ils le fassent avec l’entraîneur, pas avec les joueurs », a-t-il enchaîné.
Et ce coup de poing sur la table pourrait avoir des conséquences bien plus importantes. Conscient de ne pas faire l’unanimité auprès des supporters, en raison notamment du classement affiché après 17 journées de championnat, Paulo Fonseca a émis l’hypothèse d’un départ pour la première fois depuis son arrivée dans le nord de la France. « Si les supporters ne sont pas contents de la façon dont on joue, je n’ai qu’une solution : parlez avec le président de notre façon de jouer. S’ils ne sont pas contents, je peux partir et un autre entraîneur viendra. Pour moi, c’est très simple », a-t-il conclu.
⚽🇫🇷 #LOSCSDR
🚨 Fonseca : “S’ils les supporters ne sont pas satisfais, je peux partir” pic.twitter.com/Iqxb3XZepc— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 2, 2023
Des avis divergents chez les supporters
S’il a pu être quelque peu vexé par les sifflets au stade, Paulo Fonseca aura cependant de quoi être moins contrarié s’il venait à analyser les retours de l’ensemble des supporters suite à son inattendue sortie médiatique. En effet, si bon nombre de fans lillois ont tendance à s’agacer du manque de victoires de l’équipe nordiste, d’autres semblent toujours avoir confiance en la qualité de l’entraîneur portugais, passé notamment par le Shakhtar et l’AS Roma.
Arrivé en France cet été, le Portugais a souvent laissé entrevoir de belles phases de jeu avec l’équipe offensive et dynamique qu’il est venu mettre en place. Cependant, le manque d’efficacité récurrent dans les rangs lillois empêche pour le moment le LOSC d’être en phase avec ses objectifs. Reste à savoir si Paulo Fonseca saura effectuer quelques ajustements au cours des prochains matchs, afin de pouvoir poursuivre sa saison dans de meilleures conditions.
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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