Homme-fort de la première partie de saison du Sporting, l’avant-centre Viktor Gyökeres a pris l’habitude de célébrer ses buts d’une façon particulière. Selon toute vraisemblance, il s’agirait d’une référence à l’un des personnages les plus macabres du cinéma américain.
C’est une fois de plus les mains entrelacées, à hauteur de sa bouche, que Viktor Gyökeres a fêté son dix-septième but de la saison, ce week-end face au FC Porto (2-0). Étincelant durant la sereine victoire des siens, à domicile contre ce concurrent direct pour le titre de champion national, l’international suédois en a donc profité pour entretenir le mystère autour de cette célébration déjà iconique.
Une promesse
Mais alors, que signifie ce geste, que la recrue phare de l’été au Sporting ne cesse de réaliser après ses buts ? Interrogé à ce sujet, Viktor Gyökeres s’est amusé à rester évasif ce lundi soir, assurant qu’il ne révélera l’origine de sa célébration fétiche qu’après une éventuelle conquête en championnat.
« Je pensais qu’on allait me demander la signification de ma célébration bien plus tôt. Je suis ici depuis plusieurs mois, et personne ne m’avait encore posé cette question. Je vous expliquerais l’origine de ma célébration à la fin de la saison, si on venait à gagner le championnat », a-t-il répondu aux journalistes présents sur place.
La mèche déjà vendue ?
Si Viktor Gyökeres s’amuse à entretenir le mystère autour de son geste favori, il semblerait que l’un de ses anciens coéquipiers à Coventry ait déjà vendu la mèche. En effet, son jeune ex-partenaire Josh Eccles, qui évolue encore au sein du club de Championship, avait révélé il y a quelques mois l’origine de la célébration de la nouvelle star du Sporting. « Je crois que cette célébration est un hommage au personnage Hannibal », avait déclaré le milieu de terrain de 23 ans.
Une explication qui prendrait tout son sens : Viktor Gyökeres comparerait donc son sang-froid et sa précision chirurgicale à celle du célèbre tueur en série de fiction, interprété notamment par l’acteur Anthony Hopkins à plusieurs reprises au cinéma. Les mains entrelacés symboliseraient ainsi le mythique masque du personnage, qu’il utiliserait pour mettre à mal ses victimes, en l’occurence, les défenses adverses.
Reste à savoir si l’actuel deuxième meilleur buteur du championnat portugais parviendra à mener les siens jusqu’au titre, pour enfin commenter la théorie lancée par son ex-coéquipier.
Crédit photo : IconSport
Alexandre Ribeiro a lancé le site Trivela.fr en 2019 et le dirige aujourd’hui aux côtés de ses collaborateurs. Passionné par le football portugais dans son ensemble, et notamment par l’équipe nationale portugaise, c’est avec toute son énergie et son implication qu’il fait vivre ce média de façon quotidienne.
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