Leader de son groupe à l’issue de la phase de poules, l’Angola apparaît comme l’une des nations surprises de la CAN. L’ancien international angolais Evandro Brandão s’est confié à Trivela au sujet de la compétition réalisée par sa patrie.
Avec deux victoires en trois rencontres durant la phase de poules, avant un large succès en huitièmes de finale obtenu contre la Namibie (3-0), l’Angola a eu le mérite de marquer la compétition de son empreinte. Loin d’être favorite au début de la CAN, l’équipe nationale angolaise s’est imposée comme l’un des outsiders les plus redoutables, et pourrait bien créer la surprise ce vendredi, face au Nigeria.
“Surpris ? Honnêtement, non…”
C’es du moins ce qu’espère Evandro Brandão, qui a porté les couleurs de l’Angola par le passé. Interrogé par nos soins, l’attaquant de 32 ans passé notamment par Leixões au Portugal a souligné la qualité présente dans les rangs angolais. “Si je suis surpris des performances ? Honnêtement, non. Je connais les joueurs et leurs qualités. L’entraîneur a su transmettre ses idées et les joueurs ont réussi à mettre tout ça en place”, a-t-il lancé.
Vainqueur face au Burkina Faso, à la Mauritanie et à la Namibie depuis le début de la compétition, le groupe dirigé par l’entraîneur portugais Pedro Soares Gonçalves va devoir se confronter à l’une des équipes les plus redoutables du continent africain ce vendredi, à savoir le Nigeria d’un certain Victor Osimhen. “C’est un adversaire très fort qu’il faudra respecter”, a déclaré Evandro Brandão avant de relativiser la force de frappe nigériane : “Sur le terrain, c’est onze contre onze, et les statuts des uns et des autres n’entrent pas en compte. Victor Osimhen est un joueur qu’on ne présente plus et bien sûr qu’il faudra prêter plus d’attention à son cas, mais je crois que le secteur défensif de l’Angola sera plus que jamais préparé à l’affronter, lui et les autres éléments offensifs nigérians.”
Chapeau, Pedro Soares Gonçalves
Le succès de l’Angola au cours de cette CAN est également celui d’un homme : Pedro Soares Gonçalves. Agé de 47 ans, celui qui a repris l’équipe nationale angolaise en 2020, après plusieurs expériences au sein des sélections jeunes, a quelque peu métamorphosé l’équipe africaine. “Je pense qu’on ne souligne pas assez le mérite du sélectionneur national et la manière avec laquelle il a révolutionné la sélection. Je ne parle pas seulement de la manière de jouer, mais aussi du fait d’avoir réussi à récupérer des joueurs importants venus d’Europe, tout en continuant de miser sur des joueurs locaux et des jeunes talents”, nous a confié Evandro Brandão.
Au sein de la formation dirigée par le technicien portugais, plusieurs individualités sont parvenus à se démarquer. C’est notamment le cas de la nouvelle vedette des Palancas Negras, à savoir l’avant-centre Mabululu, auteur de 3 buts en 4 matchs, ou encore de son capitaine Fredy, qui a longtemps évolué dans les rangs de Belenenses au Portugal, avant de devenir l’homme fort de l’équipe nationale angolaise. “Pour moi, Fredy est le meilleur milieu offensif de la compétition. Depuis le début de la CAN, c’est un véritable Maestro. Il est un exemple, sur et en dehors du terrain”, a ajouté l’ancien joueur de Leixões, au sujet de son compatriote.
Fort de 40 sélections dans les rangs de l’Angola, Fredy va tenter de mener sa nation vers un nouveau succès, qui enverrait les Palancas Negras dans le dernier carré de la compétition pour la première fois de leur histoire.
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Grand amateur de football en général mais surtout de football portugais, Alexis a été baigné dans cette ferveur lusitanienne tout au long de sa jeunesse, entre rires, joie et tristesse. Attiré par le beau jeu et les nouveaux talents, il observe attentivement les différents championnats nationaux : de la Liga Bwin à la III Liga.